En associant le mot rocaille, référence aux formes alambiquées des coquillages, à l’italien baroco, les Français donnèrent naissance au terme de « rococo ». Apparu au début du XVIIIe siècle, il s’étendit rapidement à l’ensemble de l’Europe. Extravagant et aérien, le Rococo répondait parfaitement à la désinvolture de l’aristocratie d’alors. Dans bien des aspects, cet art s’apparenta à son prédécesseur baroque, ce qui lui valut parfois le qualificatif de Baroque tardif.
Et, si des artistes tels Tiepolo, Boucher ou Reynolds portèrent le Rococo à son apogée, il fut souvent condamné pour sa superficialité. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, …
En associant le mot rocaille, référence aux formes alambiquées des coquillages, à l’italien baroco, les Français donnèrent naissance au terme de « rococo ». Apparu au début du XVIIIe siècle, il s’étendit rapidement à l’ensemble de l’Europe. Extravagant et aérien, le Rococo répondait parfaitement à la désinvolture de l’aristocratie d’alors. Dans bien des aspects, cet art s’apparenta à son prédécesseur baroque, ce qui lui valut parfois le qualificatif de Baroque tardif.
Et, si des artistes tels Tiepolo, Boucher ou Reynolds portèrent le Rococo à son apogée, il fut souvent condamné pour sa superficialité. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Rococo entama son déclin. À la fin du siècle, face à l’avènement du Néoclassicisme, il fut plongé dans l’obscurité et il fallut attendre près d’un siècle pour que les historiens de l’art lui rendent, à nouveau, l’éclat de son âge d’or, que nous font redécouvrir ici Klaus H. Carl et Victoria Charles.
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